laissons
-les parler

Nous parlons, pensons ou agissons souvent pour elle, lui, eux… pour les personnes plus âgées que nous considérons, souvent à tort, comme étant trop vulnérables pour être à même de faire leurs propres choix. Nous pensons savoir ce qu’ils désirent vraiment, ce à quoi ils aspirent ou l’environnement qui leur conviendrait le mieux, mais dans les faits, le savons-nous vraiment ? Celles et ceux qui ont décidé de leur propre vie pendant plus de 70 ans ne méritent-ils pas que nous respections leurs choix ? Et si on les laissait parler un peu ?

 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Mme
Sney

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Ce qui m’a frappé quand je suis arrivée au Notre Dame, c’est l’ambiance, la convivialité, et la gentillesse des gens. Je sentais que ce n’était vraiment pas juste un emploi pour eux; ils aiment vraiment les personnes âgées. Ici, si tu veux être seul, tu as ton appartement. Mais si tu as besoin de socialiser, il y a plein d’aires communes.
— Mme Sney, Le Notre Dame à Repentigny
 
 
 
 
 

 

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Ici, je me sens en sécurité dans une atmosphère chaleureuse, paisible, entourée d’un personnel compétent, courtois et respectueux. Ils sont attentifs à nos besoins et on sent qu’ils font tout en leur pouvoir pour répondre à nos attentes.
— Gisèle Beaudette Morin, Les Promenades du parc à longueuil
 
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d’autres
s’expriment

 

Une multitude de personnes y sont allées de leur plume pour raconter leur vie en résidence. Il en aurait fallu un livre de quelques centaines de pages pour en lire l‘intégralité. Des témoignages tout aussi touchants les uns que les autres. En voici un échantillon.

 
 
Je demeure au Floréa depuis 3 ans. J’ai choisi d’y demeurer pour être en sécurité, pour participer aux nombreuses activités et être bien entourée, mais surtout parce que je n’ai plus de travaux d’entretien d’une maison à faire.
— Denise Desrochers, Le Floréa à Terrebonne
Bientôt 2 ans que je demeure au Cavalier et je ne regrette pas mon choix. Quelle fut ma surprise de vivre dans un hôtel 5 étoiles tous les jours!
— Denise Beaulieu, Le Cavalier à lasalle
À L’Avantage, il y a une belle ambiance, je m’y sens à l’aise et surtout ce qui est le plus important pour moi, c’est de m’y sentir en sécurité.
— Gisèle Labonté-Boutet, L’Avantage à Brossard
Quel heureux plaisir d’avoir laissé une maison trois étages avec vue sur une haie pour venir habiter un appartement vivant, lumineux au coin du Parc Michel Chartrand et entouré de pistes cyclables.
— Claire Lévesque, Les Promenades du Parc à longueuil
Dès mon arrivée j’ai été accueillie par des résidentes de longue date. Elles m’ont vite inclus dans leur cercle.
— Louise Dussault, Le Félix à vaudreuil dorion
Je n’ai que des louanges pour le service infirmier qui m’ont choyée cet hiver quand j’ai été malade. Je suis très reconnaissante.
— Marie-Blanche Dion, Le Quartier Sud à lévis
Ici, c’est un tout-inclus: le respect, la gentillesse, l’amitié et les services aux besoins. Notre souhait est de continuer de vivre encore plusieurs années dans cette belle ambiance.
— Evelyne Labrosse Poitras et Claire Labrosse, Lilo à l'île-perrot
Après plusieurs visites de résidences d’autres groupes, notre choix s’est finalement arrêté sur le Floréa à Terrebonne. Quelle bonne décision nous avons prise !
— Ginette Boire, Le Floréa à Terrebonne
Nous nous trouvons privilégiés d’habiter cette résidence. Avec Le Groupe Maurice, nous avons bénéficié de pleins d’autres avantages virtuels comme des concerts, des spectacles de l’OSM, des activités musicales, des documentaires, le bingo, etc…
— Lyse et Bernard Bruneau, L’Avantage à brossard
Ce qui rend encore plus belle la résidence Boréa ce sont les gens qui y travaillent, leur chaleur humaine. Ils sont là pour nous; et on se sent important.
— Micheline Charrette, le Boréa à blainville
Un personnel hautement qualifié, dévoué, attentionné, chaleureux, sensible et respectueux, avec un professionnalisme depuis le tout premier jour, et ce jusqu’à maintenant. Des gens qui ont à cœur notre bonheur, notre qualité de vie et notre sécurité.
Nous entrons dans notre appartement le cœur léger et heureux.
— Mme Mireille Grandchamp et M. Dominic Mansi, Le Vü à sherbrooke
J’ai trouvé le mot qui décrit ma vie aux Jardins Millen: c’est le bien-être. Je sens que je suis à la bonne place ici et j’espère y vivre longtemps.
— Diane Perron, Les Jardins Millen à montréal, ahuntsic
Pour moi, à 86 ans, c’est une part de bonheur que je vis tous les jours à L’Image d’Outremont. Je jouis d’une indépendance que j’apprécie beaucoup tout en étant entourée d’un personnel à ma disposition et de quelques vieilles amies.
— Madeleine Meloche, L’Image d’Outremont
Ici, tout y est : bénévolat pour la valorisation, activités physiques pour la mise en forme, ludiques, culturelles, soirées sociales avec thématique et danse ... Le tout dans un décor somptueux.
— Huguette Paquin, Le Floréa à Terrebonne
Je trouve que j’ai fait un bon choix en venant vivre à L’Avantage pour finir mes jours en toute sécurité.
— Monique Allard, L’Avantage à brossard
Quand j’ai déménagé aux Promenades du Parc, j’ai rencontré des amies qui partagent deux de mes passions : le Scrabble et la piscine. De plus, Annie la responsable loisirs nous trouve toujours des activités variées.
— Joseph Aghaby, Les Promenades du Parc à longueuil
L’équipe d’employé(es) nous traite comme des gens de leur famille et nous avons accès à des soins au besoin, ce qui nous donne de la sécurité.
— Lynda Dubois et Denis St Germain, Station Est à Montréal
J’habite à la résidence le VÜ, à Sherbrooke, depuis bientôt 4 ans et j’y suis parfaitement heureux, pour plusieurs raisons. L’emplacement avec sa vue superbe sur la ville, la proximité d’une panoplie de services, le comportement chaleureux et avenant de l’ensemble des employés qui véhiculent et témoignent adéquatement les valeurs du Groupe Maurice pour qui l’approche auprès des aînés est primordiale, l’accueil que j’ai senti auprès d’une grande majorité des résidents dès les premiers jours… Voilà autant de motifs m’incitant d’y demeurer pour le reste du temps qu’il me reste à vivre.
— Yvan Delorme, Le VÜ à sherbrooke
 

et d’autres répondent

Gilles Côté, résident nonagénaire de la résidence Le Quartier Sud, a tenu à transmettre à Luc Maurice la réponse qu’il a fait parvenir au magazine L’actualité suite à la parution de l’article Vieillir à la maison de Marie-Hélène Proulx. C’est avec beaucoup de répartie et de justesse que M. Côté revient sur cet article qui dépeint un tableau qu’il ne reconnaît point, bien éloigné de sa réalité.


- LES RPA NE SONT PAS DES GHETTOS -

C’est avec intérêt, que j’ai lu le très long article de 12 pages de Mme Marie-Hélène Proulx, sous le titre “Vieillir à la maison” dans la revue “L’Actualité”, septembre 2021.

On y dénonce, entre autres, le manque de ressources gouvernementales afin d’assurer tous les soins à domicile nécessaires pour les ainés. On y affirme d’ailleurs “qu’une vaste majorité de Québécois veulent finir leurs jours chez eux” (p. 21), une option que je respecte entièrement, car il y a des avantages qui sont incontournables pour ces personnes. C’est un choix individuel qui répond à leurs besoins et qu’on doit satisfaire avec respect, tout en sachant bien que ça n’est pas le seul choix qui soit disponible. Ainsi, “pour certaines personnes âgées, quitter leur chez-eux est un choix mûri, et la vie en résidence privée répond bien à leurs besoins.” (p. 23)

Dans cet article, les nombreuses citations du Dr. Rejéan Hébert, ancien Ministre de la santé, démontrent un manque d’objectivité sur les différentes options qui s’offrent aux ainés. De là à affirmer, une fois de plus, que les personnes dans les RPA sont “…regroupées en ghettos, dans des établissements spécialisés ou des résidences privées. Socialement elles sont mortes. Et pour moi c’est un drame” (p. 25) est une affirmation qui constitue pour moi un affront irrecevable pour ces aînés et une méconnaissance flagrante de la vie qu’ils y trouvent dans leur RPA.

Cette option mérite d’ailleurs un meilleur respect de la part du Dr. Hébert. Comme moi, plusieurs autres résidents et résidentes d’ici ne se verraient pas en isolement dans leur maison qu’ils ont accepté de quitter. II y a 6 ans, un tel isolement aurait été pour moi, un enjeu social important auquel je me sentais incapable de vivre et surtout maintenant, depuis le décès de mon épouse il y a 4 ans. En RPA, on est loin de se sentir “enfermé comme un prisonnier”. (p. 32) Tout au contraire, on est ici dans un bon village où “tout le monde se connait “. II y a une vie communautaire fort agréable:

ICI, en arrivant à la salle à manger, les tables sont toujours bien montées; on déguste d’excellents repas, malgré certaines réticences de nos goûts personnels. Ici, le service aux tables nous est donné par des personnes aimables et souriantes et on n’a pas à laver la vaisselle, ni à remonter les tables. Durant la pandémie, on faisait même l’envie de bien des gens qui se plaignaient de ne pas avoir accès aux restaurants, alors qu’on a bénéficié, presque sans interruptions, d’un service alimentaire digne de ce qu’on peut recevoir dans les meilleurs restaurants en ville;

ICI, avant la pandémie, on organisait des sorties à différents endroits du Québec;

ICI, il y a des infirmières 24/7, prêtes à intervenir à tout moment;

ICI, nos appartements sont biens équipés: grande salle de toilette, grand balcon, fenestration généreuse, insonorisation efficace, climatiseur, etc.;

ICI, l‘amabilité, l’accueil, la compréhension, le respect, le sourire et la générosité sont des principes de base qu’applique tout naturellement le personnel qui se préoccupe constamment de notre bien-être;

ICI, les amitiés se créent facilement; l’entreaide et le bénévolat sont fréquents et tout prétexte justifie la fête. II y a une vie sociale agréable dans le respect de la liberté de chacun des résidents et résidentes.


ALORS, DR HÉBERT, EST-CE BIEN ÇA UN GHETTO ?


Le Dr. Hébert aurait donc intérêt à mieux connaitre ce qui se vit dans bien des RPA, plutôt que de maintenir ses préjugés inacceptables et généralisés à leur égard.

Ici, est-ce que notre résidence est une exception? Je ne le sais pas; mais chose certaine, il y en a bien d’autres avec cette même qualité de vie dans ce groupe de résidences.

Alors, Dr. Hébert. respectez-nous, s’il vous plait, et sachez bien, comme l’affirme justement Mme Andréanne Moreau dans cet article, que “Les aînés s’adaptent mieux qu’on ne le pense à cette vie” (p. 33) si chaleureuse en notre résidence et qui est loin d’être un ghetto.
Dans le monde des ainés, il n’y a donc pas que quelques CHSLD de mauvaise réputation,
— Gilles Côté - Lévis, IO aout 2021